You are currently viewing Loisir Plaisir
Loisirs

Loisir Plaisir

Pour les familles, le ping-pong est une activité formidable.
Quelques atouts plaident en sa faveur : la possibilité de gommer le conflit des générations en s’affrontant à armes égales ; l’occasion de rire ensemble des fautes commises ou des points extraordinaires réalisés ; l’opportunité de faire décoller les enfants de leurs écrans et de les faire bouger tout en s’amusant (ce qu’ils accepteraient difficilement autrement) ; et plus accessoirement, le plaisir de gagner l’apéro sur les voisins.
Évidemment, cette manière de pratiquer est plus en vogue dans le Sud que dans le Nord… et pourtant, le tennis de table le plus pratiqué, se trouve dans le nord de la France !
…Cela paraît logique puisque, à la base, il s’agit d’un sport en salle.
Or, entre mai et septembre, les sudistes sont davantage attirés par les sports de plein air ou pleine nature, quand ce n’est pas de plage… c’est d’ailleurs pourquoi la pétanque est si populaire dans le Sud.
Évidemment, la balle de plastique pèse beaucoup moins lourd qu’un cochonnet… même si l’ITTF (Fédération Mondiale) cherche à développer la pratique en plein air, en aménageant le matériel afin de résister aux conditions climatiques (le vent, principalement), ainsi que la vidéo suivante le montre :

TTX_ITTF

La commission Développement de l’ITTF, toujours très active, cherche effectivement à promouvoir un « free ping » qui pourrait prendre place sur les plages et à l’extérieur, grâce à des balles plus lourdes et plus grosses, des raquettes basiques à l’exemple des « Tactéo » de Cornilleau ou « Pongori » de Décathlon, firme déjà innovatrice en termes d’adaptabilité, grâce à leur Rollnet Expérience …dont vous pouvez visionner la démonstration familiale, en cliquant sur le lien ci-dessous :

Rollnet Expérience, un produit Décathlon 

Quelle  place pour le loisir, quand peu de Fédérations parviennent à maîtriser ce phénomène ?

De plus en plus de volontaires se donnent rendez-vous, via des applications portables, pour participer à une course, un trail ou une animation sportive, dans un nombre grandissant de disciplines !
Face à ce phénomène populaire de « free sport », beaucoup de fédérations sportives, s’appuyant sur leurs structures associatives affiliées, se sont trouvé désemparées et souvent impuissantes à intégrer dans leur giron, les partisans de ces pratiques sauvages, occasionnelles ou régulières.

Qu’en est-il dans notre discipline ?

Une première « peoplisation » avait été proposée en 1977 par le regretté Vincent Purkart, avec l’organisation au stade couvert de Coubertin, du « Tournoi des Gentlemen » associant un champion à une vedette. La médiatisation de l’évènement, qui a perduré durant quelques dizaines d’années, a permis à la FFTT d’élargir son réseau au monde du spectacle et du sport en général… pour quels bénéfices ?
Puis en 2013, à l’occasion des Championnats du Monde de Bercy, la vulgarisation et l’externalisation des aires de jeu hors de la salle, à destination de publics différenciés, a donné naissance au « Ping Tour ».
Véritable caravane promotionnelle, notre Fédération a pérennisé cette formule de partenariats avec les villes organisatrices, qui en fait jusqu’à nos jours, la principale vitrine populaire de notre discipline. La licence évènementielle départementale a ainsi succédé à la promotionnelle, pour ajouter un niveau d’accessibilité au tout venant et une possibilité d’accueil supplémentaire pour les clubs organisant une animation. 


Quel plaisir, le joueur loisir peut-il retirer d’un simple échange de balles ?

Le pari fédéral lors de la création d’une licence promotionnelle n’autorisant « ni entraînement, ni compétition » était certainement d’obtenir une forte incitation à prendre une première licence-assurance « d’essai », pour ensuite la convertir en licence compétitive.
Si le raisonnement paraît logique, puisque compter les points constitue l’un des attraits majeurs de notre sport, même en tant que loisir… tout comme la pétanque, le billard ou tout duel d’opposition.
Cependant, quel en est le constat, après 24 années d’existence ?
Selon les sources fédérales, en 1996, pour un total de 160.805 licenciés, 25.111 licences promotionnelles avaient été délivrées.
En 2020, le total atteint 201.548, incluant 68.309 licences promotionnelles et 25.638 évènementielles (créées en 2014).
Ce qui signifie qu’en 24 ans, pour une augmentation globale de 41.000 licenciés, celle des promotionnels se chiffre à 43.000 auxquels s’ajoutent les 25.000 évènementiels (représentant le chiffre initial des licenciés promos de 1996).
Le nombre de compétiteurs, de 135.694 en 1996, passe ainsi à 107.601 en 2020, soit une baisse globale de 28.093.

Quelles peuvent être les causes de cette fuite de compétiteurs ?

Les clubs enregistrent les licences de leurs adhérents. Or, une licence promotionnelle coûte beaucoup moins cher en reversement, qu’une licence de compétiteur. Il est alors logique que la licenciation traditionnelle soit restreinte aux joueurs d’équipes (et d’individuels) du club.
La réforme des championnats, tant d’équipes avec le passage de 6 à 4 joueurs, que du critérium fédéral, a également pu dissuader un certain nombre de compétiteurs. Un autre constat vient du fait que les contraintes imposées (14 journées d’équipes) sont moins bien acceptées par les nouvelles générations de joueurs. Il faut plus souvent avoir sous la main, des remplaçants pour éviter le forfait et le casse-tête des brûlages et des compositions d’équipes… quant aux féminines, le plafond de verre semble toujours et irrémédiablement fixé autour des 15% des effectifs, malgré tous les efforts fédéraux en matière de promotion de l’activité !

Comment des loisirs peuvent-ils être attirés par la compétition ?

Convivialité, Ambiance, Plaisir versus Contraintes, Déplacements, Stress compétitif…
Certains joueurs sont moins stressés en équipe car le résultat ne dépend pas que de leur seule performance ; d’autres le sont davantage car ils ne supportent pas de décevoir leurs coéquipiers.

En ce qui concerne les besoins et attentes des loisirs, il semble que l’on ne se trompe pas beaucoup en mettant en avant les éléments suivants :

  1. Besoin de bouger, se dépenser physiquement sans que l’activité soit ennuyeuse ou rébarbative
  2. Souhait de devenir plus compétent dans l’activité pratiquée et donc de pouvoir mesurer ses progrès au fil du temps
  3. Envie de se confronter à l’autre, désir de gagner, de compter les points, de se mettre en valeur
  4. S’intégrer à un groupe, échanger, plaisanter, se faire des amis et sortir de son quotidien
  5. Disposer d’un confort minimum sur les plans matériel et convivial (buvette, douche, vestiaire…)

L’ordre fixé précédemment n’est pas formel, non plus que la liste n’est exhaustive, bien entendu !
Si j’ai pu, au sein de ce premier article, mélanger un certain nombre de paramètres ou d’éléments n’ayant que peu de rapport les uns avec les autres, je prie les lecteurs de bien vouloir m’en excuser et j’espère ne pas vous avoir perdu en route ?

Pour  me faire pardonner, je vous propose en dessert, une compilation de vidéos postées durant le confinement que Nî mois, ni toi, ni personne ne devrait plus jamais avoir à reproduire ?  

https://www.youtube.com/watch?v=XHOmBV4js_Ehttps://youtu.be/bYhlcKsMMJ0

Sujet du prochain article consacré à Forme-Santé

 

La place du Loisir dans nos associations

Ping Tour
Ping Tour
Pack Rollnet
Pack Rollnet
Show Musical
Show Musical
Entreprise
Entreprise
Faute
Faute
Ping Plaisir
Ping Plaisir

Précédent
Suivant

Si vous désirez accéder au niveau supérieur (avancé), il vous est possible, à tout moment, de vous abonner au site. Il vous suffit pour cela, de cliquer sur ce bouton…

…Et de remplir le formulaire d’abonnement en choisissant votre mode de paiement (paypal ou CB) pour avoir accès aux rubriques du menu.


Formule Avancée

Abonnement mensuel de 15 Euros
ou
Abonnement annuel de 120 Euros (10€ mensuels)

PHILIPPE

Professeur de Sports retraité Conseiller Technique National en tennis de table de 1978 à 2020 Membre de l'équipe de France de 1971 à 1977

Laisser un commentaire